Les auteurs ont été invités à synthétiser dans la prestigieuse revue Nature Review Cardiology les connaissances et recherches actuelles autour de l’implication des récepteurs nucléaires PPARs (Peroxisome proliferator- activated receptor) dans le métabolisme énergétique de l’organisme et particulièrement du cœur. Ces récepteurs cellulaires, présents au niveau de la majorité des organes, sont naturellement activés par la fixation de lipide et sont toujours le sujet d’une recherche importante en raison de leur rôle central dans le développement de l’athérosclérose, du diabète, de la maladie du « foie gras » et plus récemment de l’insuffisance cardiaque. Si les médicaments ciblant ces récepteurs ont des utilisations actuellement relativement limitées, de nouvelles molécules « candidats médicaments » en développement permettent d’envisager de nouvelles façons de prendre en charge les maladies cardiovasculaires, et tout particulièrement l’insuffisance cardiaque chez les patients souffrant de diabète.