Le label Centre National de Médecine de Précision

Les Centres Nationaux de Médecine de Précision (CNMP), sont des pôles d’excellence en matière de recherche, de soin, de formation et de transfert de technologies dans le domaine de la médecine de précision. Le label CNMP a été créé en 2019 suite à la parution des résultats du second appel à projet d’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU2). Ce label est attribué par l’Agence National de la Recherche (ANR) dans le cadre du Plan d’Investissement d’Avenir (PIA) à un consortium de recherche réunissant une masse critique de chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels hospitaliers au sein d’une structure intégrée associant principalement une université, un centre hospitalo-universitaire ou un établissement de santé, et un ou plusieurs organisme(s) de recherche.

Ce label est une reconnaissance de l’excellence de la recherche fondamentale et médicale dans un domaine précis de la santé. Les CNMPs ont vocation à renforcer la compétitivité de la recherche française au niveau international, l’attractivité du territoire pour les industriels de la pharmacie, des biotechnologies et des technologies pour la santé, et le potentiel de valorisation et de transfert des résultats de la recherche vers le patient et la population.

A cette fin, trois CNMPs ont été créés, chacun axé sur un défi majeur de santé public :

Les trois CNMPs partagent une mission commune : développer et proposer d’ici 2025 et au-delà des solutions nouvelles pour prévenir et soigner les pathologies ciblées (i.e. diabètes, cancers solides et maladies hématologiques) afin d’améliorer les conditions de vie des patients mais aussi de contribuer à la prévention de ces affections et de leurs complications.

Leur force réside dans le rassemblement dans un lieu unique de chercheurs et de cliniciens, issus des meilleures équipes universitaires, hospitalières et académiques, autour d’une thématique clinique spécifique.

 

Le diabète dans tous ses états

Un blog consacré aux mille et une facettes du diabète.
Edité par Marc Gozlan, journaliste médico-scientifique