Une étude menée par nos chercheurs, récemment parue dans la prestigieuse revue Science, a mis en lumière un gène clé de l’obésité chez l’humain et le labrador.
En étudiant 241 Labradors, une race sujette à l’embonpoint, ils ont découvert que le gène DENND1B est fortement lié à l’accumulation de masse grasse. Ce gène influence l’activité du récepteur MC4R, une protéine clé dans la régulation de l’appétit et de l’équilibre énergétique. Fait surprenant, les scientifiques ont retrouvé des mutations similaires chez des patients humains souffrant d’obésité, confirmant un lien entre les deux espèces. Cette étude montre que le chien, exposé à des environnements comparables à ceux des humains, est un excellent modèle pour mieux comprendre les causes génétiques de l’obésité. Elle souligne aussi que, même en cas de prédisposition génétique, une bonne hygiène de vie (alimentation, activité physique) peut limiter la prise de poids, pour les chiens comme pour les humains.
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Maxime Deslande, Francesc Puig-Castellvi, Inés Castro-Dionicio, Romina Pacheco-Tapia, Violeta Raverdy, Robert Caiazzo, Guillaume Lassailly, Audrey Leloire, Petros Andrikopoulos, Yasmina Kahoul, Nawel Zaïbi, Bénédicte Toussaint, Frédérik Oger, Nicolas Gambardella, Philippe Lefebvre, Mehdi Derhourhi, Souhila Amanzougarene, Bart Staels, François Pattou, Philippe Froguel, Amélie Bonnefond, Marc-Emmanuel Dumas. Molecular Metabolism. Feb 2025